Viens me prendre Morphée
Dans tes bras de coussins
Et m'apaiser, orfèvre
Qui clôt nos châsses et les éteint
Viens me prendre délire
Dans tes bras de païen
Pille, traque, la raison ne vaut rien
Puis fais de moi ton sbire
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Viens me prendre Morphée
Dans tes bras de coussins
Et m'apaiser, orfèvre
Qui clôt nos châsses et les éteint
Viens me prendre délire
Dans tes bras de païen
Pille, traque, la raison ne vaut rien
Puis fais de moi ton sbire
Elles dégrafent leur décor sage
Des études discrètes.
Elles s’inquiètent des ressorts
Sur les matelas qu’on leur prête.
Ce sont des reines des abeilles
Qui se nourrissent de couloirs
Les chambres sont toutes pareilles
Où elles nous entraînent :
Noires.
Elles ont des saintes patronnes
Du dernier soir de permission
Le con.
Les amours de fortune
Ne prennent pas de commission
Mais se donnent comme une épiphanie.
― Embrasse mes chieuses.
La peau est le drap chiffonné
D’une jeunesse dispendieuse.
Leur proie est une bête faible
De ces bêtes farouches
Qui espèrent le danger.
Leur faible serait de noter la saillie
A leur retour
Entrecoupées
Auprès des joueurs de capsules.
Leurs yeux douloureux de poupées
Sur des corps que l’amour macule.
………………
Leur heure est lorsque n’en peut plus.
Elle s’éternise, la fête.
Même les plus braves se muent
En suppliants près des cuvettes.
– L’alcool aussi à ses dévots.
Ce sont des envies de mort sur
La peau
Ou ce qu’il faut de voluptés
Pour un air de guipures.
Elles ne laissent que le rouge
D’un baiser sur la joue en forme d’au revoir.
― Bon, allez on bouge.
Elles s’en vont.
Les autres dorment,
Gisent à même le plancher
Ainsi petites soeurs whisky,
La nuit nous permet d’épancher des désirs
Pour le moins exquis.
… Déchirez le papier et libérez les ombres,
les morts ont besoin des vivants pour vivre.
L’alcool est doux et chaud
Plein de O et de I
Plein d’oubli.
L’alcool est doux et chaud
Et tant pis s’il nous brûle
Si yl brûle notre esprit.
L’alcool est doux et chaud
Nous sommes froids et glacés
Comme des morts.
Ta robe brune
berce mes nuits
De bars miteux en pubs iri(sh)
Chaloupe en moi tout mon ennui
Paluche-moi ! Gorge me cuit
Lorsque je viens boire à la brune…
Par ces chemins que l’on rebrousse
Aux picassées de ta frimousse
Je regardais dessous ta mousse
Ta robe rousse
Si je consume au bain-marie
Ou si j’écume au bain minuit
De bars miteux en pubs iri(sh)
Chaloupe en moi tout mon ennui…
Jusqu’au plus profond de mes brumes
Ta robe brune